Lundi 5 octobre 2020.
Par Pierre Bachman, ingénieur et Daniel Faïta, professeur émérite des universités, cofondateurs de la démarche ergologique.
Par cette contribution nous souhaitons attirer l’attention sur des contradictions qui nous semblent pathogènes pour les luttes et notre légitimité dans le monde du travail.
Nous disons souvent : « l’humain d’abord ». Mais où est l’humain dans sa singularité de vie, dans son expérience personnelle, dans ses rapports sociaux et ses pouvoirs lorsque l’on globalise des réponses en pensant que cette globalisation répond aux aspirations des personnes ? Où est l’apport singulier et perçu de chaque humain dans les « propositions » élaborées par les diverses forces syndicales, associatives ou politiques ? Finalement, où est l’éventuelle autogestion de sa propre vie, des activités lorsque la réponse se trouve dans les superstructures des discours et du droit ?
Notre propre expérience sociale, de chercheurs et de débatteurs nous montre qu’il y a un intérêt pour ces interrogations. Avec une grande difficulté à concrétiser les perspectives éventuellement ouvertes dans des pratiques et des cultures qu’il convient de décortiquer pour en analyser les blocages et éventuellement les fausses routes.
Le titre que nous avons choisi est provocateur mais il nous incite à repérer un certain nombre de ces fausses routes, à nous ressourcer dans l’histoire, à remettre en chantier des cultures et des pratiques.
• Alors : un peu d’histoire.
L’emploi, le travail n’ont pas toujours existé dans l’histoire sous les formes que nous connaissons. Sans remonter au néolithique nous connaissons tous l’esclavage (qui perdure dans certaines parties du globe), le servage, mais un peu moins le louage d’ouvrages ou de services et puis maintenant « l’emploi » avec ses règles définies en particulier par le « code du travail ».
En nous référant à une analyse décrite par notre ami Claude Didry dans son livre « L’institution du travail, droit et salariat dans l’histoire » éditée en 2016, il apparaît clairement une chose dont nous ne sommes pas forcément conscients de prime abord : la désarticulation des contrats et des situations de travail à la fin de la Révolution française qui interdit les coalitions avec la loi Le Chapelier. Mais simultanément, un important travail législatif est engagé qui aboutit au Code civil avec une partie du droit du travail qui s’insère dans ce code. Ainsi naissent les contrats de louage d’ouvrages ou de services.
Les pratiques en résultant n’ont pas abouti, comme on le croit souvent, à la constitution d’un salariat homogène pouvant s’opposer à un patronat mais à des situations de concurrence interne aux travailleurs. Ainsi un « maître d’ouvrage » (c’est-à-dire une personne qui a besoin de la réalisation d’une activité dans un but précis) pouvait s’adresser à un « marchandeur » avec qui il négociait la réalisation de « l’œuvre » pour l’exécution de l’activité. Ce dernier était le plus souvent un ouvrier. Il avait alors pour mission d’embaucher et d’organiser le collectif de travail devant réaliser la demande du maître d’ouvrage dans les conditions du contrat de louage passé avec lui. Le premier cercle de recrutement est donc le plus souvent la famille, puis les proches avec une mise en concurrence de chacun des membres et des « rapports sociaux de production » plus que précaire !
Au fil des décennies, les abus engendrés par ces pratiques avec l’émergence des usines et de l’industrie ont amené les ouvriers à revendiquer de meilleures conditions de louage. Mais les disparités étaient grandes et les concurrences fortes y compris entre les enfants d’une même famille. Il n’y avait donc pas spontanément à l’origine un affrontement patronat-salariat. Le patronat se cachait derrière un responsable du marchandage lui-même ouvrier. La concurrence jouait entre les ouvriers, c’est-à-dire celles et ceux qui réalisaient l’œuvre, avec des conditions de vie pire que celle des serfs du Moyen âge. On voit bien que « la concurrence de tous contre tous » n’est pas une invention nouvelle du libéralisme ! Le lent chemin pris par le mouvement ouvrier pour réaliser sa condition et s’organiser n’était pas plus évident qu’aujourd’hui dans les conditions de la globalisation financière !
Mais c’est en se regardant travailler, les uns les autres, en analysant les situations réelles de vie et de travail que, petit à petit, la conscience qu’il fallait faire autrement que cette guerre économique et sociale engendrée par le louage, allait prendre corps sous l’aspect d’une « conscience de classe » naissante. Le salariat est issu du réel de situations vécues par le cheminement conscient de la nécessité de les transformer avant que de disposer des droits le structurant. D’où les « bourses du travail ». Il faut bien voir à ce stade de notre démonstration : il n’y a pas de conscience de classe sans vécu personnel de situations qu’il s’agit de transformer. Il faut donc ressentir et décrire ces situations personnelles, les placer sous les auspices collectives et enfin formuler des exigences permettant de fonder un droit à mieux vivre ou à bien vivre. C’est le cheminement de la prise de conscience de la nécessaire transformation de l’état des choses existant.
La conscience de classe se construit dans le réel de la vie. Elle ne descend pas du ciel même si ce ciel est constitué par des organisations révolutionnaires ou de classe qui donnerait la bonne marche à suivre. Pour faire bouger les choses il faut toujours repasser par le réel de la vie. Et donc, dans le travail, dans ce que nous appelons le « travail réel ».
• Le code du travail.
Dans la lutte pour ce mieux vivre, dans cette prise de conscience, les forces politiques du moment, à partir des années 1880 se sont posées la question du dépassement des contrats de louage d’ouvrages ou de services. Le but : unifier des droits et des règles concernant le travail subordonné, quel que soit l’ouvrage, quel que soit le lieu etc. C’est ainsi qu’ont surgit les premières réflexions sur un « code du travail » avec les Socialistes du XIXe siècle. La bataille s’est alors engagée dans ce salariat naissant pour aller au-delà des contrats de louage, pour en finir avec eux et aller vers des droits plus généralisés et peut-être même universels. Mais il a fallu attendre la fin de la première guerre mondiale pour que, dans les années 20, le code du travail devienne réalité.
Le code du travail marquait donc une avancée et un progrès en fondant des droits collectifs et généralisables à tout travailleur qui se voyait ainsi octroyé un contrat de travail avec un employeur. Le « maître d’ouvrage » générateur du contrat de louage apparaissait alors clairement comme employeur bénéficiaire de l’usage des forces de travail salariées sans passer par un intermédiaire lui-même salarié. C’est ainsi que s’est trouvée fondée la dualité, pour ne pas dire l’antagonisme, entre les intérêts de l’employeur et ceux du salarié dont le contrat de travail donnait naissance à un « emploi ».
La situation « d’emploi » est donc celle d’une personne qui travaille pour un employeur dans le cadre du code du travail. Ces conditions générales du code du travail ont été complétées par des clauses particulières liées aux métiers et aux situations spécifiques d’activités comme les conventions collectives. « L’emploi » désigne ainsi un rapport économique et juridique de travail nécessitant certaines compétences ou certaines capacités liées à la réalisation d’une marchandise ou d’un service au bénéfice d’un « employeur ». Dès lors, « l’emploi » est lui-même une marchandise qui transforme le travail en chose échangeable sur un marché.
La personne disposant d’un « emploi » est soumise aux directives de son employeur qui est censé courir le risque économique de ses objectifs, ses orientations et de ses décisions. On dit qu’elle est en situation de subordination car elle doit réaliser ces directives. Mais, sous la pression des luttes, le libéralisme s’est doté d’une certaine éthique qui consiste à dire : « puisque la personne en situation de subordination, c’est-à-dire le salarié, ne court pas le risque économique, puisque c’est l’entrepreneur – employeur qui le prend et qui en encaisse les profits ou doit en assumer les pertes, sa situation doit être protégée le plus possible de ce risque ». C’est ainsi que son nés les droits découlant de la situation de salarié. Ce que l’on appelle les « acquis » ou mieux « les conquis ».
Toutefois, dans des cas extrêmes, cette sécurité économique ne peut être assurée lorsque par exemple l’activité devient nulle ou que les membres de la société qui emploie ne peuvent plus en assumer les déficits ou les aléas (ces situations sont définies par le code des sociétés, les situations de liquidation prononcée par les tribunaux de commerce). Le salarié perd ainsi son emploi et devient « chômeur ». Sans entrer dans le détail de l’histoire de cette catégorie constituée par les « chômeurs », il faut réaliser tout simplement que la notion « d’emploi » est indissolublement liée à celle de « chômage ». Il s’agit de 2 éléments mécaniquement et dialectiquement liés par l’état actuel du contrat de travail qui sous-tend ce que l’on appelle « l’emploi » que l’on échange sur ce que l’on appelle le « marché du travail » alors qu’il s’agit en fait d’un « marché des emplois » (voir de ce point de vue « l’invention du chômage » par Robert Salais).
• Mais aujourd’hui, que devient l’emploi ?
Depuis les années 80, avec le salaire qui lui est attaché, il est la variable principale d’ajustement des stratégies capitalistes qui entendent récupérer l’ensemble des plus-values procurées par les activité, de façon totale et unilatérale. C’est le totalitarisme des marchés financiers. Ce n’est plus l’actionnaire qui prend le risque mais le réalisateur du travail, c’est-à-dire le plus souvent le salarié, qui le supporte par des exigences de flexibilité, d’adaptabilité, d’employabilité, de rentabilité, de disponibilité qui mettent à l’encan les sécurités découlant de l’état de subordination. De subordination on passe progressivement et inexorablement à la soumission dans un contexte de bataille défensive qui constate l’effritement des « acquis » des anciens compromis capital – travail. L’analyse de la crise du système montre que pour les classes dominantes du capitalisme il n’y a plus de compromis possible avec un code du travail qui se rapproche de plus en plus du Code civil et du code du commerce, donc retour aux contrats de louage d’ouvrage ou de services. Uber c’est cela par exemple. Il en est de même pour les « sous-traitances » où finalement un « maître d’ouvrage » prescrit à des sous-traitants que l’on peut considérer comme des « maîtres d’œuvre » une ou des commandes, ces derniers exploitant in fine le travail salarié ou celui « d’entrepreneurs individuels ».
De la sorte, n’assistons-nous pas à la fin d’une période historique où, dans les rapports capital – travail, l’emploi représentait un compromis acceptable pour les humains salariés leur permettant d’accéder à un certain progrès social ? Ne peut-on pas dire que les crises successives de « l’emploi », que l’extension corrélative du « chômage », que les régressions sociales marquent la fin d’une histoire ? N’est-ce pas de cela dont parlent certains responsables syndicaux ou politiques et certains chercheurs lorsqu’ils disent, comme Alain Supiot : « il faut aller au-delà de l’emploi car l’emploi ne fournit plus un cadre normatif suffisant pour assurer à tous, à l’échelle de la planète, un travail décent ».
• Alors, le travail, c’est quoi ?
Il y a évidemment plusieurs approches pour désigner ce dont il s’agit. Dans la majorité des cas, et c’est ce sur quoi nous attirons l’attention et que nous contestons, le travail est ce qui se joue dans l’emploi. On enferme ainsi le travail dans sa forme économique et juridique marchande en oubliant tout simplement sa dimension anthropologique… c’est-à-dire en oubliant « l’humain d’abord » dont le principe était déjà posé dans la déclaration de Philadelphie (mai 1944) qui stipulait : « Le travail n’est pas une marchandise » !
Pour celles et ceux qui s’intéressent à l’état réel des choses et aux rapports entre elles, le travail est constitutif de l’humanité avec la pensée et le langage. Ces 3 éléments fonctionnent ensemble et sans l’un d’eux, il n’y a pas d’humanité.
Alors, postulons que le travail est, dans les activités humaines, ce qui produit de la valeur, des valeurs, des richesses. Toute activité humaine n’est pas travail. Un bon emploi n’est pas forcément travail de ce point de vue. Un trader dispose d’un excellent emploi mais il détruit les valeurs et des richesses : il ne travaille pas. Et si l’on approfondit son rôle, il sape les fondements anthropologiques de la construction de l’humanité de la civilisation. La guerre, c’est autre chose mais… ce n’est pas du travail ! Le travail est donc un producteur de valeurs : valeurs d’usage, valeurs d’échanges, valeurs symboliques ou éthiques, culturelles, de solidarité, etc. Le caractère du travail est avant tout humain et non pas marchand ou utilitariste, ou productiviste… le travail est un acte mystérieux bien plus grand que l’emploi ! Il est tellement « plus grand que l’emploi » que le « chômage » peut inclure des relations de travail. Un chômeur peut très bien travailler… par exemple lorsqu’il milite aux Restos du Cœur ! Il produit des services qui ont une valeur et des valeurs de solidarité.
Depuis la période qui a suivi le néolithique le travail a toujours été exploité ou utilisé au profit d’un certain nombre d’individus, de castes ou de classes dominantes. À ce titre, sans faire de grands développements, il a été aliéné de sa dimension vivante émancipatrice de producteur de valeurs et d’humanité. Avec les tensions qui s’exercent sur lui, « l’emploi » ne devient-il pas depuis quelques décennies le carcan du travail ?
Si l’on examine l’état des forces productives actuelles, la productivité du travail tend à décroître selon un nombre de plus en plus important d’études. Et même si l’on y intègre de plus en plus de technologies numériques, cette productivité ne remonte pas. Il y a donc une crise du travail dans les formes productives contemporaines. L’intelligence dite « artificielle » n’y pourra probablement rien non plus car, en l’état, elle ne régénère pas les formes productives. Par contre, pour assurer la rentabilité des capitaux financiers investis, avec les ajustements réalisés, la productivité des emplois peut croître aux dépens de la vie des humains et des milieux naturels. On repère ici aussi la contradiction profonde, et même l’antagonisme, qui existe entre le travail qui doit s’émanciper avec l’emploi et ses organisations théoriquement dépassées.
Une perspective de transformation révolutionnaire pour la société consistera donc à rendre au travail une place non exploitée, non aliéné, capable de s’insérer dans un système de création, de valeurs, de productions qui permette aux humains de la planète de bien vivre tout en mettant en valeur les milieux naturels dans lesquelles cette vie va se développer. Il nous faut donc inventer la « civilisation du travail » alors que depuis des millénaires nous sommes dans celles de son exploitation.
• La puissance du « travail réel ».
Tout d’abord, le travail réel c’est la vie. Selon nos hypothèses de départ, il est indispensable de retourner voir ce qui s’y passe pour reconstruire de nouvelles consciences de classe avec de nouvelles légitimités d’organisation et de lutte afin de fonder la « civilisation du travail ». La crise sanitaire que nous venons de vivre démontre de façon éclatante, pour peu qu’on y prête attention au-delà de nos approches traditionnelles, à quel point le travail réel des hospitaliers a été la clé de la sortie de crise sanitaire. Ce travail réel d’expérience est allé jusqu’à l’autogestion de certains services, de certaines activités par-dessus la tête des directions hospitalières. Avec les injonctions que subit notre société dans les lieux de vie et maintenant dans les lieux de travail, le réel doit s’imposer aux prescriptions centralisées qu’un gouvernement veut infliger comme nouvelles normes sanitaires et sociales. Le travail réel, si on veut bien s’en préoccuper et le mettre au-devant de la scène peut faire exploser ce qu’il contient de pouvoirs réprimés. La contribution suivante de Daniel Faïta explicite quelques aspects de cette « puissance ».
• Alors, quelques pistes d’action :
Selon nous, au-delà des pratiques militantes traditionnelles qui consistent très souvent à travailler et à exacerber du mécontentement, à dénoncer des situations et simultanément à fournir des « propositions » ou affirmer des revendications pour en sortir, il devient urgent de transformer cette culture militante pour lui donner une efficacité autre que celle de prédire et de prêcher !
Il nous semble ainsi que l’on pourrait, en prenant temps et persévérance :
- Nouer des relations directes avec toute personne qui ressent les dysfonctionnements et le mal-être dont nous venons de parler. Leur expérience de vie, leur expérience réelle de travail est porteuse de suggestion, de désir, d’espoir mais aussi d’accablement et de dépossession. Au-delà de cet accablement et de cette dépossession, dans le rapport humain ainsi créé, il faut faire émerger ce qui est désir, nécessité pour ouvrir des portes du possible.
- Ces relations directes et personnelles doivent rechercher des mises en réseau pour organiser des rencontres et donner à ces espérances et à ces désirs des capacités d’imagination et d’actions collectives.
- Le rôle de l’organisation sera de faciliter tout cela et d’en extraire du sens qui aura la légitimité de son origine populaire construite avec les intéressés. Il s’agira ainsi de coconstruire des perspectives et non pas seulement de faire partager des propositions n’ayant pas la légitimité de cette co-construction. La rencontre entre cette dernière et la proposition politique ou syndicale est constitutive d’une nouvelle conscience de classe. Ce cheminement nous semble incontournable compte tenu de l’état d’éclatement consumériste et individualiste que nous connaissons aujourd’hui et sur lequel les forces dominantes ne cessent de travailler depuis maintenant 40 ans.
- Cette démarche ne peut, selon nous, se déployer de façon suffisamment libre à l’intérieur des lieux de l’emploi qui sont de plus en plus le domaine réservé de la dictature des normes libérales et autoritaires. Il faut donc passer par des réseaux nouveaux d’élaboration à inventer, à expérimenter, à valoriser et mobiliser au-delà toutes les formes de travail.
- Tout ceci n’empêche pas la bataille sur les grandes modalités d’action, les grands thèmes socio-politiques, au contraire il s’agit de leur conférer plus de légitimité. Un cheminement vers un renouveau de la démocratie et de la politique passe probablement par là.
- Avec cette démarche, à chaque instant, c’est le pouvoir de décider de ce qui nous convient qui se trouve posé. Il nous semble qu’il faut imaginer des solutions radicales pour l’accès des producteurs des richesses et des valeurs aux décisions politiques, économiques et sociales. Si l’on veut parler de 6e république, on ne peut faire l’économie d’un passage par le travail réel pour le placer au cœur d’une nouvelle civilisation : celle du travail dont nous parlions plus haut. C’est-à-dire celle de l’activité intelligente des humains dans un rapport à la nature dont Marx disait :« le comportement borné des hommes en face de la nature conditionne leur comportement borné entre eux. »
- L’objectif visé permettrait, en partant du réel de situations précises et vécues, en les confrontant, de générer des dynamiques nouvelles de transformation de la réalité à partir de ce que l’on peut appeler des « dynamiques du travail » constituant les bases et la légitimité d’un nouveau mode de développement. Ainsi pourrait s’imaginer et se structurer pour chaque personne un véritable « droit à la création de richesses ». C’est-à-dire un droit nouveau au travail où dominerait sa dimension émancipatrice.
- Évidemment, tout ce qui peut constituer une avancée par rapport à la situation actuelle reste éminemment positif à la condition de ne pas perdre de vue la redécouverte du continent du travail réel tel qu’il se présente aujourd’hui comme élément fondamental d’un nouveau système civilisé. En particulier, des exigences fortes sur l’utilisation des finances et des crédits, des pouvoirs systématiquement et sérieusement accrus pour les personnes en situation de travail jusque… probablement au plein exercice de ces pouvoirs.
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