TaF a vu, lu, entendu… n°37.
Les 7 et 8 mars, la grève féministe. Télétravail, précarité, violences : la colère gronde, alors on arrête toutes ! Sous nos masques, la colère gronde ! Et nous le dirons de multiples façons : en portant haut et fort les voix des associations féministes, collectifs et individuelles le 7 mars, de 13 heures à 17 heures, lors d’un grand rassemblement d’On arrête toutes sur la place de la République, à Paris. Puis, en faisant la grève féministe le jour même du 8 mars, en manifestant dans toutes les villes de France aux côtés de la CGT, la FSU et l’union syndicale Solidaires.
Les femmes, grandes perdantes du Covid-19. La pandémie de coronavirus pourrait bien signer un recul notable en matière de parité.
Les syndicats veulent corriger l’index égalité femme-homme. La CGT, la CFDT, FO, la CFE-CGC, la FSU, Solidaires et l’Unsa ont publié une déclaration commune affirmant que l’égalité entre les femmes et les hommes constitue « un levier indispensable de sortie de crise ».
Au travail, les femmes ont plus souffert de la crise sanitaire que les hommes. Aux États-Unis, une femme sur quatre a envisagé de revoir à la baisse ses ambitions professionnelles ou de ne plus travailler.
Quelle place pour les femmes dans la recherche scientifique ? L’expérience de trois chercheuses reconnues. La carrière des femmes dans les sciences se heurte toujours aux préjugés de genre et à l’inégale répartition des tâches domestiques. Comment valoriser les parcours ? Quelles mesures prendre pour faire avancer les choses ?
Pourquoi nous contestons la réforme de la santé au travail. 700 médecins du travail, soit 15 % de l’effectif de la profession, ont écrit aux députés pour critiquer certaines dispositions de la proposition de loi Lecocq. Une des signataires, Amandine de Bonnefon, médecin de prévention, précise leurs arguments dans cette tribune.
Les Français sont-ils heureux au travail ? Les Français sont-ils heureux dans leur activité ? Qu’est-ce qui leur pèse ou, au contraire, les motive, leur fait plaisir ? Les réponses d’une grande étude menée par Microsoft, avec le philosophe Charles Pépin.
300 inspecteurs du travail vont être recrutés sur trois ans en France. Le ministère du Travail recrute des inspecteurs du travail. 120 personnes seront embauchées cette année. On recherche des profils nouveaux, pour renouveler une profession en crise depuis de nombreuses années.
« La pandémie a aussi remis en question la journée de travail classique avec des horaires ». Et si pendant qu’on décryptait l’impact du télétravail sur les bureaux, on ratait une partie des évolutions en cours ? C’est ce qu’explique en substance Vinciane Beauchene, managing director RH au Boston Consulting Group (BCG). Elle décrypte l’adaptation réalisée pendant la crise ne pourra pas être le nouveau normal du management. Il faut tout repenser en profondeur et investir pour revoir le fonctionnement des organisations.
La chronique juridique d’Aline Chanu. La dépression reconnue comme accident du travail. Un syndrôme dépressif après une altercation provoquée par le salarié reste un accident du travail.
« Le baby-foot, c’est cool, mais le droit du travail, c’est encore mieux » : dans les start-up, des salariés dénoncent un management toxique. Depuis deux mois, une page Instagram recueille des témoignages accablants sur les conditions de travail dans ces petites entreprises.
La start-up vosgienne In’bô abandonne le travail à la chaîne et expérimente les horaires libres. En sept ans, la petite entreprise implantée à Les Voivres, créée par des élèves ingénieurs bois, a fait du chemin. Pendant le premier confinement, les fondateurs ont changé radicalement leurs méthodes de production. Plus de travail à la chaîne et plus d’horaires imposés.
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