Dans l’entretien qu’elle a accordé à TaF, Nayla Glaise, ingénieure informatique, membre du présidium d’Eurocadres et responsable du secteur international de l’UGICT-CGT décrypte les réalités du télétravail en France et en Europe. Elle montre le besoin de resituer le déploiement des formes de télétravail et l’intégration des gains de productivité et les économies réalisées (immobilières, surface occupée, etc.) dans un but d’amélioration des conditions de travail notamment par la diminution du temps de travail.
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La plupart des études, explique Nayla Glaise, montrent que le télétravail permet un meilleur équilibre vie privée/vie professionnelle, une meilleure efficacité et une plus grande autonomie. Toutefois, les salariés pointent du doigt plusieurs difficultés, notamment la disparition des frontières entre la vie privée et la vie professionnelle, l’augmentation de la charge de travail et les risques pour la santé psychologique dus à l’isolement, la perte du lien avec le collectif ou la non-déconnexion…
Pour la responsable syndicale, l’objectif des néolibéraux est de s’affranchir du droit du travail, des cotisations sociales qui financent la protection sociale, du droit à la représentation (négociation avec les syndicats) et enfin de transférer le risque économique sur le travailleur. Or, elle souligne que dans la vraie vie professionnelle, les travailleurs/salariés restent subordonnés à des objectifs, des résultats attendus, des délais, l’autonomie n’est pas réelle…»
Retrouver l’entretien avec Nayla Glaise dans le quatrième numéro de Travailler au Futur : https://bit.ly/34d1tef
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