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Salaires. 40% des Français ont déjà refusé un emploi en raison d’une trop basse rémunération

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Selon une étude Indeed menée par Lucid, l’augmentation de salaire est la principale raison motivant une recherche d’emploi, avant l’évolution de carrière et les avantages, monétaire et non monétaires. Ce critère arrive en tête, que la recherche d’emploi soit urgente ou non (veille du marché de l’emploi pendant que l’on a déjà un travail par exemple). La volonté de faire augmenter son pouvoir d’achat est donc très forte chez les chercheurs d’emploi.

De nombreuses offres d’emplois refusées en raison de la rémunération

Une récente étude Indeed menée par OpinionWay révèle que 40% des Français ont déjà été amenés à refuser un emploi car le salaire proposé était trop bas, dont 31% plusieurs fois. Cette statistique atteint 49% chez les moins de 35 ans, contre 30% chez les plus de 50 ans, signe d’une inadéquation croissante entre les besoins ou aspirations salariales des chercheurs d’emploi et les niveaux de rémunération véritablement proposés.

16% des répondants déclarent avoir été confrontés à cette situation et avoir accepté le poste à faible rémunération (19% chez les moins de 35 ans et 20% chez les catégories socioprofessionnelles populaires). Le refus d’un emploi en raison du salaire est bien plus fréquent chez les CSP+ (45%) que chez les CSP- (35%) ; en cause, la condition financière du foyer et l’impression de moins avoir le choix.

Le dilemme des chômeurs face à un emploi moins rémunéré que leurs indemnités chômage

Qu’en est-il de l’idée reçue selon laquelle les chercheurs d’emploi au chômage n’accepteraient jamais un travail moins rémunéré que leurs indemnités de chômage ? 30% des personnes interrogées dans l’étude Indeed/OpinionWay font tomber ce cliché, se déclarant prêtes à accepter le travail proposé même s’il était moins bien payé que leur période chômée (22% ont répondu « Oui, probablement » et 8% « Oui, certainement »).

Parmi les répondants, ceux qui sont actuellement en recherche d’emploi sont plus enclins à accepter cette situation éventuelle que les autres (33% contre 28%), illustrant les concessions que l’on peut être amené à faire lorsque l’on se confronte réellement aux (parfois dures) lois du marché de l’emploi.

69% des sondés confirment en revanche qu’ils n’envisagent pas d’accepter une rémunération inférieure au montant de leurs indemnités chômage.

Accepter un emploi peu rémunéré et peu valorisé, un choix lourd de conséquences ?

L’étude montre d’autre part que 42% des Français ont déjà accepté un emploi peu rémunéré et/ou peu valorisé, qualifié dans le sondage de « mauvais choix de carrière ». Chez les foyers au revenu inférieur à 2000 euros, ce chiffre atteint 54% ; et 57% des personnes cherchant actuellement un emploi ont également connu cette situation.

60% des personnes interrogées craignent de devoir accepter ce type de poste, d’autant plus que 69% considèrent qu’il est difficile de rebondir vers d’autres postes par la suite. Les Français sont donc frileux à l’idée d’accepter « n’importe quel travail » par urgence, de crainte que cela s’éternise et porte préjudice à leur carrière.

Enfin, pour 65% des sondés, faire un choix « de passion » pour son avenir professionnel mène trop souvent à cette situation peu enviable de se sentir « bloqué » dans un type de poste peu rémunéré et/ou peu valorisé.


Image by Peter Stanic from Pixabay 

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