À l’instar d’autres pays, l’idée de mettre en place une semaine travaillée de quatre jours n’est pas nouvelle en France et s’insère dans le débat sur le travail.
TEMPS DE TRAVAIL. Réduire le temps de travail pour sortir de la crise et changer de société. La réduction du temps de travail hebdomadaire à 32 heures sans perte de salaire est une proposition forte que porte la CGT. Elle est possible à condition que la politique économique serve la politique de l’emploi.
Semaine de quatre jours : travailler moins pour employer plus. Si la tendance générale est plutôt à l’allongement du temps de travail, la crise du Covid pourrait être une occasion de repenser l’organisation du travail, notamment en relançant le sujet de la semaine de 32 heures, qui permettrait de créer des emplois en nombre.
La France prête à mettre en place la semaine de travail de 32 heures ? La semaine de 35 heures est l’une des spécificités réglementaires en France. Dans le contexte actuel de la crise économique et épidémiologique, le pays repense la semaine de travail et se demande si elle ne pourrait pas être ramenée à 32 heures.
EMPLOI. Logistique, hôtellerie, bâtiment… A travers l’Europe, la grande pénurie de main-d’œuvre. Les entreprises du Vieux Continent peinent à recruter. Au-delà des conséquences logistiques et matérielles qu’il provoque, le phénomène transfère progressivement le pouvoir de négociation vers les salariés.
SALAIRES. Bruno Le Maire sur les salaires: « le travail doit payer ». Pour répondre aux difficultés de recrutement, le ministre de l’Economie estime que les entreprises doivent se rendre plus attractives en proposant de meilleurs niveaux de rémunération.
Dans l’aide à domicile, une hausse des salaires bienvenue au 1er octobre. Le secteur, confronté historiquement aux pénuries de main-d’œuvre, espère enfin attirer de nouvelles recrues grâce à une revalorisation des salaires de 13 % à 15 %.
Salaire, bien-être au travail : peut-on s’ attendre à une meilleure reconnaissance des métiers de l’éducation ? Prévision des recrutements, gestion des carrières, affectations, mutations, formation et contentieux… les ressources humaines de l’Éducation nationale ont de quoi faire. Quelles sont les pistes pour améliorer le traitement des personnels ?
SANTÉ. Et le mal-être au travail, on en parle ? Tristesse, colère, déprime : à l’heure où enfle le besoin de bien-être au travail, quelle place l’entreprise laisse-t-elle à l’expression de ces émotions «négatives», encore souvent associées à de la faiblesse ? Enquête.
UBÉRISATION. Le marché de l’emploi, une super-occasion pour Leboncoin. Après l’automobile et l’immobilier, le leader des petites annonces s’est attaqué au marché du recrutement en ligne et s’en est taillé de belles parts. Leboncoin tente de piquer le job de Pôle emploi et concurrence le service public. La CGT dénonce une porte ouverte à toutes les dérives.
Éclaircie. Si l’ubérisation des travailleurs est synonyme de dégradation sans précédent des droits sociaux, la décision que viennent de rendre des juges américains en défaveur des plateformes de travail dit « indépendant » fait figure d’éclaircie dans un ciel sombre.
DÉBAT. Julia De Funès : “Il faut tout faire pour ne pas revenir comme avant”. Philosophe et spécialiste des ressources humaines, Julia De Funès porte un regard positif sur la crise actuelle. Pour en garder les meilleurs effets, elle considère que les entreprises doivent afficher une volonté sans faille afin de ne pas revenir en arrière.
Quand le travail colonise notre vie quotidienne. L’exigence de réalisation par le travail mise en avant par l’entreprise moderne influe sur notre manière de vivre en général, explique le sociologue David Muhlmann dans « Capitalisme et colonisation mentale ».
Un monde du travail chamboulé. Emploi, chômage, conditions et relations de travail… La pandémie a eu des effets parfois spectaculaires sur notre façon de travailler.
Image Pavlofox / Pixabay.
Vous devez être connecté pour publier un commentaire. Login